VICTORIA DE AUBISQUE LIGHTNING Y LABOURDETTE

LABOURDETTE: DEUX FOUDROYÉS LE JOUR DE MA VICTOIRE SUR LE TOUR 1971

B.Labourdette connut son jour de gloire sur le Tour 1971 avec sa victoire dans la demi-étape Luchon-Gourette du 14 juillet .

B.Labourdette nous replonge dans sa victoire sous les déluges du Soulor et de l’Aubisque.

«  Cette journée du 14 Juillet comprenait deux demi-étapes, à l’époque toutes les courses par étapes présentaient ce type de journée et offraient ainsi à plus de villes de figurer comme ville étape des Grands Tours.

A  l’époque, nous devions nous lever très tôt le matin.

Désormais, les demi étapes ont disparu et c’est notre blaireau national, Bernard Hinault, lors de la manifestation des coureurs à Valence d’Agen qui fit évoluer les conditions de repos des coureurs.

C’était donc la première demi-étape de ce fameux 14 juillet.

Nous partions de Luchon et notre leader Luis Ocana vêtu du maillot jaune avait abandonné la veille sur chute dans le col de Menté.

J’avais attaqué dès le pied du col du Soulor à 25km de l’arrivée; ce fut une journée dantesque par l’orage qui enveloppa toute la montée du Soulor, sa petite descente, la remontée du balcon de l’Aubisque et la descente vers la station de Gourette où se trouvait la ligne d’arrivée.

je fis une belle chevauchée sous les trombes d’eau et les éclairs d’un orage énorme.

Je remportai cette étape de montagne matinale devant les plus grands grimpeurs du moment comme en atteste le classement :1. Bernard Labourdette (Fra)  2. Eddy Merckx (Bel) à 1’32"  3. Lucien Van Impe (Bel) à 1’34" 4. Joop Zoetemelk (Hol) à 1’35" 5. Cyrille Guimard (Fra) à 1'39"

6. Vicente Lopez Carril (Esp) à 1’44"  7. Désiré Letort (Fra) à 1’49" 8. Joaquim Agostinho (Por) à 1’51" 9. Leif Mortensen (Dan) à 2’20"  10. Marinus Wagtmans (Hol) à 2’57 ».

Aussi, lors de cette demi-étape deux spectateurs furent foudroyés ; tout le monde pensait que l’un des deux était décédé et quelques mois après les passionnés présents sur les pentes du Soulor et de l’Aubisque revirent ce spectateur qu’ils croyaient mort ; celui-ci leur dit : oui c’est bien moi, j’ai eu un long séjour à l’ hôpital.

Lors de ma victoire dans le Tour à Gourette dans mes pyrénées, sous un temps apocalyptique et le jour de notre fête nationale l’orage foudroya deux spectateurs dont un réapparu quelques mois plus tard alors qu’on pensait qu’il était décédé. «